La descendance : un élément à connaître pour justifier sa lignée familiale

Dans certaines familles, des doutes sur les descendants peuvent avoir lieu. De telles situations peuvent se présenter en cas de divorce, de mariage forcé ou d’adoption. Si généralement le lien de parenté est basé sur la transmission de gènes, ce n’est pas forcément le cas pour certaines familles qui ont réussi à construire leur lien autrement. Cependant, pour en avoir le cœur net, il est possible de faire appel à des experts dans le domaine. Découvrez alors pourquoi il est important de connaître ses descendants et les facteurs qui peuvent influencer vos droits en tant que parent ou enfant.

 

Qu’est-ce que la descendance et qui sont les descendants d’une famille ?

 

Quelques définitions

En terme biologique, la descendance est le lien de parenté entre des individus issus d’un même parent, qu’il s’agisse d’un même père ou d’une même mère. Les descendants sont donc les individus de la même famille et d’une génération postérieure. Au fil des générations, ces liens de parenté sont transmis par les gènes. Ils peuvent être utiles pour connaître sa part d’origine immédiate ou génétique, ainsi que ses ancêtres communs. Cela peut être le cas d’une reconnaissance de paternité tardive. Ce mot peut aussi être utilisé comme terme juridique en droit familial. Bien que le lien social existant entre les enfants et les parents soit basiquement fondé sur la relation génétique, cela est avant tout un phénomène déterminé par la culture. La descendance peut alors être un facteur important dans le transfert des droits, des devoirs et des fonctions d’un individu. C’est ainsi que sociologiquement parlant, les descendants communs devraient être issus du même couple, même si les deux personnes en question ne sont pas liées par les liens du mariage. À cet effet, les beaux-enfants, qu’ils soient adoptés ou non, ne font pas partie des descendants. Après une naissance, la descendance est directement enregistrée dans un certificat dédié, qui est ensuite conservé avec d’autres documents d’état civil dans le registre familial. Dans un cadre juridique, la descendance peut aussi être utilisée pour renoncer à ses droits parentaux.

 

Qui sont les descendants d’une famille ?

Il existe différents degrés de parenté. Cependant, chaque individu peut être lié à d’autres personnes d’une même famille, de différentes manières. On parle de descendants directs lorsqu’il s’agit des individus issus d’un membre éminent d’une famille. Ainsi, les descendants d’une même famille sont :

• les enfants ;
• les petits-enfants ;
• les arrière-petits-enfants ;
• les arrières-arrière-petits-enfants…

 

Quelle est la différence entre l’ascendance et la descendance ?

 

Dans un contexte généalogique, si la descendance est basée sur les liens de parenté entre deux ou plusieurs individus, c’est-à-dire l’ensemble des personnes issues des mêmes ancêtres, l’ascendance, elle, détermine l’ensemble des générations de parents dont est issu un individu. Ce sont concrètement les personnes ayant engendré les descendants. Dans un sens plus large, l’ascendance concerne les parents des parents, les parents des grands-parents et les ancêtres immédiats. Cela est souvent décrit dans l’arbre généalogique. Lorsqu’on souhaite effectuer une représentation de ses ancêtres, il existe deux différentes manières d’aboutir à un résultat :

• la généalogie ascendante, en partant de soi-même et de sa famille ;
• la généalogie descendante, en essayant de distinguer les liens à partir d’un ancêtre connu et de ses descendants.

Cependant, il est primordial de définir au préalable ses attentes exactes par rapport à l’enquête. Dans le cas de l’identification de ses ancêtres, par exemple, la recherche ascendante se révèle être plus appropriée. En revanche, si l’on souhaite préciser certains aspects de sa généalogie de famille, une recherche par généalogie descendante serait idéale. Dans tous les cas, il est fort intéressant de faire appel à un généalogiste pour réaliser l’investigation, car ces derniers disposent des outils et des expertises adaptés à votre demande.

 

Les facteurs qui influencent la descendance

 

Plus le nombre d’ancêtres âgé est élevé, plus le nombre de descendants potentiel est conséquent. Cependant, lors de la construction d’un arbre généalogique, les obstacles extérieurs peuvent influencer la descendance. On peut citer :

• le divorce ;
• l’omission du véritable géniteur ;
• le mariage homosexuel ;
• l’adoption…

 

Qu’est-ce que la généalogie et comment elle se rapporte à la descendance ?

 

L’origine de la généalogie vient du mariage des mots grecs « genea » qui signifie « génération » et « logos » qui signifie « connaissance ». La généalogie est donc la science qui étudie la famille. Elle est également considérée comme une science auxiliaire à l’histoire. Autrefois, elle était utilisée par les familles aisées pour vérifier la noblesse du sang d’un individu. La généalogie permet à une personne ou un couple donné de chercher tous ses descendants. Elle sert aussi à déterminer les liens de cousinage entre deux ou plusieurs personnes. Toutefois, lorsque l’ancêtre est éloigné dans le temps, il devient moins facile de recenser ses descendants. Il est possible de remonter jusqu’en l’an 1600 pour rechercher ses descendances. Cela dépend toutefois de nombreux paramètres, tels que :

• le lieu de résidence des ancêtres ;
• leur statut social ;
• la qualité de conservation des archives familiales ;
• l’existence des registres représentatifs de la vie des ancêtres et des générations futures (naissances, baptêmes ou mariages).

Les professionnels font usage de l’arbre généalogique pour déterminer ces liens. Aujourd’hui, de nombreuses bases de données digitales sont disponibles sur certains sites Internet spécialisés en généalogie. Il est aussi possible de consulter des documents auprès des mairies.

 

Quels sont les droits et les responsabilités des membres d’une lignée ?

 

La famille est un espace qu’il faut préserver. Cependant, la loi peut s’immiscer dans les relations familiales, surtout en cas de conflits. Dans un aspect juridique, les droits et les devoirs des parents et des enfants sont soumis à l’autorité parentale. L’objet principal de cette dernière est le respect mutuel des membres d’une famille afin de protéger les libertés individuelles et collectives.

 

Les devoirs et les droits des parents envers leurs enfants

Selon la loi, jusqu’à ce que leurs enfants atteignent la majorité, les parents doivent :

• assurer leur sécurité ;
• protéger leur santé ;
• les héberger et les élever sous leur propre toit ;
• subvenir à leurs besoins (nourriture, habillement, études) ;
• assurer leur avenir.

Par conséquent, ils ont un droit de garde et de surveillance sur leur enfant mineur. L’exercice de l’autorité parentale peut être réalisé par un seul parent ou par les deux, selon le cas. Cependant, ces droits se terminent lorsque l’enfant atteint la majorité, lorsqu’il est émancipé ou lorsque les parents ont renoncé à leurs droits ou en sont privés.

 

Les devoirs et les droits des enfants envers leurs parents

Si l’autorité parentale donne des droits et des devoirs aux parents, il en est de même pour les enfants. Ces derniers leur doivent honneur et respect. Ils sont donc soumis à l’obligation d’aide après avoir atteint la majorité, si cela ne déroge pas à leurs finances. D’autre part, un enfant mineur a aussi l’obligation d’habiter chez ses parents. Les gendres et les belles-filles doivent assistance à leurs beaux-parents, tant qu’ils ne sont pas divorcés de leurs conjoints. Enfin, en cas de séparation des parents, l’enfant a le droit de maintenir un lien avec les membres de sa famille proche.

 

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